CV- Articles

par PARENT Gérard

EXPOSITONS INDIVIDUELLES ET COLECTIVES

2020 Chapelle Ste Lucie. Mirmande

2018 Espace Jeanne de Flandreysy. Valence

2017 Café des négociants.Arteva . Nantes

        2016 Château de Vogüé. Ardèche.

        2013 Puls’art. Le Mans, Galerie Françoise Estran. Marseille.

        2012 Galerie Terres d’Ecritures. Grignan.

        2011 Galerie Alter-Art. Grenoble, Le Prieuré. Manthes.

        2010 Hôtel de Clérieu. Romans, Chapelle des Cordeliers. Crest.

        2007 Kunstlerforum. Bonn.

        2005 Art in situ. Allex.

        2003 Psychanalyse et Création. Agora Lyon.

        2002 Collégiale St Barnard. Romans.

        2001 Galerie les Quatre Mains. Manosque.

        1999 Opéra National. Lyon.

        1998 Espace Visitation. Musée de Romans.

        1997 Galerie Espace Liberté. Crest.

        1995 Galerie J P Arnoux. Paris.

        1994 Conseil Général. Lauréat De l’esquisse à l’œuvre. Valence.

        1993 Centre Culturel Franco-Norvégien. Stavanger.

 

COLLECTIONS PUBLIQUES

 

Collège de Bourg de Péage, École Supérieure de commerce de Marseille, Ville de Romans.

 

 BIBLIOGRAPHIE

2012 Eloge des sous-bois. In Bacchanales No 47 Maison de la poésie Rhône-Alpes

1997 L’avant-bras droit. Ed les Ennemis de Paterne Berrichon.

1995 Je voudrais vous mettre dans ma poche et marcher longtemps. Ed Les Ennemis de Paterne Berrichon

1994 A Folle Allure avec Caroline Sagot Duvauroux. Ed Les ennemis de Paterne Berrichon.

1993 Allée des Arbres écrits. Ed chemin du Lilas.

1993 Gérard Parent par Pierre Boulais

 

 http://gerardparent.over-blog.com

 

 

 

 

 

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La série d’œuvres que Gérard PARENT a rassemblée sous le titre Eloge des sous-bois : encres et pigments est, à proprement parler, sidérante. En ceci d’abord, qu’elle nous oblige à nous délester du charabia théorique, dont nous usons souvent à loisir comme béquille, pour nous épargner l’affrontement à l’inconnu. Et tout aussi bien de références culturelles : ainsi, certaines séries d’ombelliformes peuvent bien évoquer des souvenirs sinisants, il n’empêche que l’artiste n’imite ni ne reproduit la longue et superbe tradition chinoise.

On éprouve quelqu’embarras à rendre compte de ces œuvres dans la mesure où l’on sait pertinemment qu’elles ont surgi d’une immersion physique dans la nature, de son observation minutieuse, suivie de relevés graphiques très précis.

Mais s’il faut risquer une idée, énonçons-la ainsi : Gérard PARENT ne peint pas des objets naturels. Il s’attache à figurer des phénomènes, des évènements saisissants, des apparitions sensibles, que certains ont dénommés épiphanies. La liste en serait trop longue à dresser, retenons seulement frémissement, évanescence, transparence, brasillement et scintillement.

Qui, enfant, a rodé et rampé dans les sous-bois, sait qu’ils ne figurent pas au rang des contrées les plus bienveillantes. On s’y griffe, s’y déchire les vêtements. La peau parfois s’écorche, en zigzagant parmi les ronciers ou autres épineux.

C’est le prix à payer pour être ébloui, aspiré par quelque clarté, laquelle ne s’immisce jamais qu’au travers d’enchevêtrement bizarrement tordus.

Rescapé de la broussaille, on se sent vaguement meurtri, honteux, mais heureux d’avoir assisté à cela, d’avoir entrevu le vide infini du ciel trouant le réseau de ramures.

Un tel parcours ne cessera de nous hanter et même lorsqu’on aura renoncé aux déambulations puériles, on se demandera comment restituer ce qui, d’une manière indéfectible, s’est imprimé sur la rétine.

La réussite des œuvres de Gérard PARENT tire sans doute son origine dans la confiance qu’il place dans le risque, dans le parti pris de l’aléatoire. L’encre est matière capricieuse, difficile à dompter. A l’instar de l’aquarelle, elle n’admet pas le repentir.

Si l’on se demande comment il parvient à évoquer cet état de fluidité cristalline, d’où arêtes vives et aspérités ne sont point absentes, on se dira, en faisant l’économie de considérations techniques, que la clé du succès gît probablement dans la croyance toujours renouvelée dans le possible, qui surgit au gré de l’aventure.

 

Laurent HEINRICHS  Mai 2011

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… je suis très sensible au déroulement de vos lignes qui n’en finissent plus de se croiser, de se retourner, de s’inventer et d’y revenir encore. La maturité des couleurs crée une sorte de tissage très harmonieux qui m’enchante et m’hypnotise…

 

Hélène Poisat  (Galeriste à Nantes) 2018

 

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Il y a comme une superposition de matières simples, des encres et des pigments qui sont autant de couleurs que de mots. Nous pouvons y lire comme des palimpsestes, comme si un monde se superposait à un autre, se nourrissant de l’autre pour renaître, pour devenir. Ces mondes pourraient ne s’inscrire que de l’inexistant mais nous y trouvons des fragments de vie, arrachés ou imprimés. Des restes du passé et des esquisses d’avenir.

Chez Gérard Parent l’errance est lyrique mais le mot ne manque pas tant la poésie est présente, fragile et hasardeuse. L’émotion personnelle où ruissellent des espaces suggestifs est une écriture gestuelle, comme une danse.

 

J M Gendrault  (Psychanalyste) 2014

ENCRES , « SOUS-BOIS »

 

 

Il y a les arbres au dehors. Il y a l’arbre au-dedans. Pourquoi  un arbre pousse t-il en nous ?  Celui de Gérard Parent  tisse son réseau  de sève ocre ou d’encre comme un sang qui coule, un de ces résinés de neurones, semblable au dessin de futaie, allant on ne sait où son monde étoilé de paramécies.

En noir et blanc, répétitive  comme une trame sérielle musicale,  obéissant  au simple jeu de sa force, la petite forêt de fusain  n’a que sa nature d’origine pour la juger. Rythmique du temps,  les arbres ici, les feuillages  sur feuillé Japon comme les secondes, les minutes, les heures ou les saisons répètent  pour autre chose que la récitation de l’oubli. Ce pourrait être en toute humilité, comme les matières pourraient se parler entre elles, la plénitude de l’ordinaire du vivant qui réimplante sans cesse ses roses.

 

                                                                                                                                                Sylvain Dubois  2010

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                            

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